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Quelques d�finitions

 


Syst�me ouvert ferm� isol�

S�lectionner les deux affirmations exactes :

 

1- Bouteille en plastique ferm�e : exemple de syst�me thermodynamique isol�

2- Une variable extensive est proportionnelle � la taille du syst�me

3- Les variables d��tat ont des valeurs qui d�pendent du chemin suivi pour atteindre l��tat consid�r�

4- La chaleur Q est une variable d��tat

5- Les variables d��tat sont ind�pendantes les unes des autres (Pas d��quation d��tat entre elles)

6- [A]. Fonction d��tat : ne d�pend que de l��tat syst�me consid�r�. Entre 2 �tats, ne d�pend pas du chemin suivi

7- Les transformations ne peuvent pas �tre d�finies en prenant une variable d��tat constante

 

Les affirmations 2 et 6 sont exactes.

Affirmation 1

Non.

Bouteille en plastique ferm�e : Syst�me thermodynamique ferm�.

Un syst�me thermodynamique ferm� peut �changer :

- un travail avec le milieu ext�rieur (la paroi est d�formable),

- de la chaleur avec le milieu ext�rieur.

Un syst�me ferm� ne peut pas d��change de mati�re avec le milieu ext�rieur.

Exemple de syst�me isol� (aucun �change avec le milieu ext�rieur) :

Bouteille thermos ferm�e id�ale ; pas d��change de mati�re, pas d��change d��nergie sous forme de chaleur, d��lectricit�, de travail (parois ind�formables) etc.

Affirmation 2

Oui.

Une variable extensive (d�pend de l�extension du syst�me) est proportionnelle � la taille du syst�me.
Exemples : nombre de moles, masse, volume, quantit� de chaleur Q

Les variables extensives peuvent s�additionner.

Exemple : Volume total = volume1 + volume2.

Une variable intensive ne d�pend pas de l�extension du syst�me, de la quantit� de mati�re.

Exemples :

Temp�rature T.

Unit� : degr� kelvin. O�k= -273,15 �C

Pression P. (Force par unit� de surface).

Unit� : pascal (1 N/M2) ou le bar 1 bar = 100 000 Pa

(Ancienne unit� : 1 atmosph�re = 1,01325.105 Pa)

Masse volumique (p ou), masse par unit� de volume,

Concentration c, concentration massique, concentration molaire)

Fraction molaire x, proportion d�un composant dans un m�lange.

xi = ni / ntotal

 

Affirmation 3

Non.

Une variable d��tat caract�rise un �tat du syst�me.

Elle ne d�pend pas du chemin suivi pour atteindre l��tat

Principales grandeurs d��tat :

- Temp�rature T (mesure de l�agitation �lectronique � un instant donn�)

- Pression P

- Volume V, m3

- Energie interne U, J/kg

- Enthalpie H, J/kg

- Entropie S, J/k (joule par kelvin)

 

Affirmation 4

Non.

La chaleur Q :

- transfert d�sordonn� d��nergie thermique entre 2 syst�mes � temp�ratures diff�rentes,

- n�est pas une variable d��tat (d�pend du chemin choisi),

- unit� : (comme celle des autres �nergies) = joule.

Autre grandeur thermodynamique qui n�est pas une variable d��tat : le travail W, �nergie m�canique d�une force qui se d�place. Unit� : joule.

 

Affirmations 5

Non.

Les diff�rentes variables d��tat ne sont pas ind�pendantes entre elles.

Des � fonctions d��tat � ou � �quations d��tat � font ressortir les liens entre les variables d��tat.

Exemple : �quation des gaz parfaits.

(Gaz parfaits : les mol�cules sont suffisamment �loign�es pour en n�gliger les interactions).

Affirmation 6

Oui.

[A]. Fonction d��tat :

- ne d�pend que de l��tat syst�me consid�r�,

- si la fonction est �tablie entre 2 �tats, ne d�pend pas du chemin suivi.

 

La Loi d�Avogadro est une �quation d��tat :

Des volumes �gaux de gaz parfaits diff�rents, aux m�mes conditions de temp�rature et de pression, contiennent le m�me nombre de mol�cules.

Le nombre de moles :

- est proportionnel au volume consid�r�, proportionnel � la pression,

- inversement proportionnel � la temp�rature.

Note :

Gaz parfaits : les mol�cules sont suffisamment �loign�es pour en n�gliger les interactions.

Exemples : O2, N2 de l�atmosph�re.

R : constante des gaz parfaits = NA. KB = 8,3144621 JK-1mol-1

NA : nombre d�Avogadro = 6,022 141 29(27)�1023 mol−1.

KB : Constante de Boltzmann

 

Affirmation 7

Si.

Tr�s souvent les transformations sont d�finies avec une variable d��tat constante.
Transformation isotherme : � temp�rature constante

Isobare : � pression constante,

Isochore : � volume constant,

Isoenthalpique : � enthalpie constante,

Isoentropique : � entropie constante.

Adiabatique : pas d��change de chaleur avec le milieu ext�rieur.

 

 

 


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Principes de la thermodynamique

 


Principes de thermodynamique

S�lectionner les deux affirmations exactes :

 

1- [A]. 1 et 2 en �quilibre thermique, 2 et 3 en �quilibre thermique = Les trois syst�mes sont en �quilibre thermique entre eux
2- [B]. Q2=Q1. L��nergie se conserve mais peut prendre des formes diff�rentes

3- L��volution d�une r�action dans un syst�me isol� n�est jamais pr�dictible, jamais irr�versible, et ne d�pend pas de consid�rations thermodynamiques
4- La thermodynamique s�int�resse aux processus de r�actions chimiques, � la vitesse de r�action, aux fonctions et dur�es d��volutions

5- [C]. L��nergie d�un syst�me ferm� baisse : l��nergie du syst�me isol� qui le contient baisse aussi

 

Les affirmations 1 et 2 sont exactes.

 

Voir Physique, thermodynamique, Principes

 

Affirmation 1

Oui.

Principe 0 de la thermodynamique : Equilibre thermique.

Deux syst�mes en �quilibre thermique avec un troisi�me sont aussi en �quilibre thermique entre eux.

 

Affirmation 2

Oui

Principe 1 : L��nergie se conserve.
L��nergie peut prendre des formes diff�rentes : agitation thermique mol�culaire, travail m�canique, etc.
Pour un syst�me isol� :

Somme des diff�rentes formes d��nergies en Q2 = somme des formes d��nergies en Q1.

 

Affirmation 3

Si.

Deuxi�me principe : principe d��volution & d�entropie.

L��nergie passe irr�versiblement de formes concentr�es et potentielles, � des formes diffuses, d�sordonn�es, et cin�tiques.

 

Le deuxi�me principe introduit la notion d�entropie.
L�entropie S est la mesure du d�sordre : Dans un syst�me isol�, l�entropie (le d�sordre) augmente de mani�re irr�versible.

En thermodynamique classique, l�unit� de l�entropie, quantit� de chaleur �chang�e par un syst�me, � temp�rature T constante, est le joule par kelvin.

 

Affirmation 5

Non.

 

Principe 1 : L��nergie se conserve.
Une perte en �nergie du syst�me interne va entra�ner une augmentation d��nergie dans son milieu ext�rieur pour rester conforme, globalement, au deuxi�me principe de la thermodynamique.

 

Q interne baisse => Q environnement augmente

(L��nergie diffus�e augmente l��nergie environnementale)

 

Q total = Q interne + Q environnement => augmente ou reste constante

- Reste constante si le syst�me global est en �quilibre ou �id�alement� proche de l��quilibre,

- Q ne peut pas diminuer : principe de la conservation de l��nergie d�un syst�me isol�.

 

Note :

Syst�me ferm� = permissible � l��nergie.

 

 

 

Principes de la thermodynamique

 

Quatre principes r�gissent la thermodynamique.

Le premier et le deuxi�me principe sont les plus importants.

 

- Principe 0 : �quilibre thermique

 

- Premier principe : principe de conservation de l��nergie.

L��nergie d�un syst�me isol� est constante ; Les formes de l��nergie peuvent varier (l��nergie se transforme)

 

- Deuxi�me principe : principe d��volution de l��nergie & entropie.

L��nergie passe irr�versiblement de formes : Concentr�es et potentielles, � des formes, diffuses, d�sordonn�es, et cin�tiques.

 

Le deuxi�me principe introduit la notion � d�entropie �.

L�entropie est la mesure du d�sordre d�un syst�me.

 

Le deuxi�me principe permet de pr�voir le sens d�une r�action chimique et� l��quilibre chimique d�une r�action.

 

- Troisi�me principe : un syst�me qui descend vers son �tat quantique fondamental voit sa temp�rature s�approcher du z�ro absolu

(O� Kelvin= - 273,15� C)

 

 

 

 


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Entropie. Syst�me isol�

 


 Entropie syst�me isol�

S�lectionner les deux affirmations exactes :

 

1- [A]. Un syst�me isol� atteint un �tat d'�quilibre lorsque son entropie S devient minimale

2- Transformation irr�versible : L�entropie globale (entropie interne du syst�me ferm� + entropie milieu ext�rieur) augmente

3- Dans un syst�me isol� l�entropie peut d�cro�tre

4- Un corps pur parfait, � la temp�rature absolue 0 Kelvin, est parfaitement ordonn�. Son entropie S est nulle

5- Les d�finitions de l�entropie S en thermodynamique classique, S=Q/T, et en thermodynamique statistique ([C]. Formule de Boltzmann), sont contradictoires

6- L�entropie n�est pas une variable d��tat

 

Les affirmations 2 et 4 sont exactes.

 

Voir Physique, thermodynamique, Entropie

 

Affirmation 1

Non.

[A] : Un syst�me atteint un �tat d'�quilibre lorsque son entropie S� devient maximale.

L�entropie S d�un syst�me isol� ne peut :�������

- qu�augmenter vers une valeur maximale, ou

- rester constante, autour de la valeur S maximale, lorsque un �quilibre est atteint (On dit alors que la transformation est r�versible).

 

On peut noter :

L�entropie refl�te la capacit� d�un syst�me � �voluer.

Plus l�entropie est faible, plus le syst�me peut �voluer.

Plus le syst�me �volue, moins il est capable d��voluer.

 

Affirmation 2

Oui.

[A] : Transformation irr�versible : il y a cr�ation globale d�entropie.

*D Sglobal = *D Ssyst + *D Sext >0

 

[B] : Transformation r�versible : la cr�ation d�entropie est nulle.

Dans le cas d�une �volution id�ale r�versible, on assume qu�il n�y a pas eu d��mission de chaleur, pas de pertes li�es aux frottements.

Quantit� de chaleur dissip�e Q = 0 donc la variation d�entropie S = 0

 

Affirmation 3

Non.

Syst�me isol� :

- pas d��change avec le milieu ext�rieur,

- l��nergie y est constante mais peut prendre des formes diff�rentes,

- Syst�me isol� : l�entropie ne peut pas d�cro�tre. Elle ne peut qu�augmenter ou rester constante si l��tat final est atteint.

Note :

Un syst�me non isol� peut avoir une variation d�entropie n�gative s�il produit une variation d�entropie positive sur son environnement.

 

Affirmation 4

Oui.

S = 0 � 0� K
Principe de Nernst : L�entropie d�un cristal parfait � 0 kelvin est nulle.

 

Affirmation 5

Non.

Plusieurs interpr�tations de l�entropie sont possibles.

Les d�finitions de Clausius (S=Q/T) et de Boltzmann r�sultent de consid�ration du syst�me � des points de vues microscopique ou macroscopique du syst�me mais ne sont pas contradictoires.

 

 

Thermodynamique classique

S = entropie = Q/T

Q : quantit� de chaleur �chang�e par un syst�me, consid�r� dans son ensemble (au niveau macroscopique), � la temp�rature T.

Unit� : J/K, Joule par Kelvin

 

Thermodynamique statistique

L�entropie est la mesure du d�sordre d�un syst�me au niveau microscopique.

Plus l�entropie est grande :

- moins ses �l�ments sont ordonn�s, li�s entre eux,

- moins les �l�ments d�sordonn�s peuvent fournir de travail

(Ils gaspillent plus d��nergie pour fournir le travail).

S = kB.log(Ω)

kB est la constante de Boltzmann,

٠est le nombre d��tats microscopiques dans le syst�me consid�r�.
Ω d�finit la complexit� du syst�me.

Plus le syst�me se d�sorganise au niveau microscopique, plus le nombre d��tats Ω est important (gigantesque !), plus l�entropie est grande.

Le nombre Ω ne peut pas �tre d�fini pour la plupart des syst�mes : l�entropie S ne peut pas ce calculer.

La thermodynamique statique s�applique � l�imagerie m�dicale par exemple.

 

Autres d�finitions de l�entropie

Informatique : entropie de Shannon,

Math�matique : entropie topologique, entropie m�trique.

 

Affirmation 6

Si.

L�entropie est une variable d��tat thermodynamique calculable dans l�absolue.

(Les autres ne peuvent �tre d�finie que par leurs variations)

Unit� de mesure : j/k, joule par kelvin, en thermodynamique classique.

 

 

 

 


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Enthalpie

 


Enthalpie

S�lectionner les deux affirmations exactes :

 

1- Pression et volume sont des grandeurs intensives

2- La variation d�enthalpie au cours d�une r�action ne peut pas �tre mesur�e

3- La variation d�enthalpie lors d�une r�action ne d�pend pas des conditions ext�rieures

4- Lors d�une r�action, une diminution de l��nergie du syst�me = r�action exothermique

5- Variation d�enthalpie � pression constante = chaleur �chang�e => premier principe de la thermodynamique

6- Il faut apporter de la chaleur pour qu�une r�action exothermique (diminution de l�enthalpie) se fasse

 

Les affirmations 4 et 5 sont exactes.

 

Voir Physique, thermodynamique, Enthalpie

 

Affirmation 1

Non
pV d�pend du volume occup� par le syst�me, c�est une grandeur extensive.

pV repr�sente le travail que le syst�me doit fournir contre la pression ext�rieure pour garder son volume.

 

Affirmation 2

Si.

La variation d�enthalpie (zone entour�e en rouge de la figure) correspond aux variations de chaleur Q fournie, ou re�ue, lors d�une r�action.

Mesurer la quantit� de chaleur �chang�e lors de la r�action revient � mesurer l�enthalpie.

 

Affirmation 3

Si.

*DH d�pend des conditions ext�rieures, des variations de l��nergie environnementale ; variations de pression ou de temp�rature, par exemples.

 

Affirmation 4

Oui.

Exothermique : La r�action fournie de la chaleur.

Endothermique : La r�action re�oit de la chaleur.

Athermique : pas d��change de chaleur

 

Isochore : � volume constant.

Isobare : � pression constante.

Isotherme : � temp�rature constante.

 

Affirmation 5

Oui.

*DH = Qp

Variation d�enthalpie = chaleur �chang�e (� pression constante)

Premier principe de la thermodynamique : L��nergie se conserve.

 

Affirmation 6

Non.

Il faut apporter de la chaleur pour qu�une r�action endothermique, qui consomme de l��nergie (variation d�enthalpie positive) se fasse.

Note :

Ceci d�montre une des utilit�s de la thermodynamique : pouvoir conna�tre, calculer l�enthalpie d�une r�action, permet de savoir s�il faut chauffer ou non pour qu�une r�action chimique se fasse.

 

 

A se rappeler

 

Enthalpie, du grec � chaleur interne � : chaleur (�nergie) interne + travail de maintient de volume. H = U + pV.

U : �nergie interne emmagasin�e par le syst�me.
pV : travail pour maintenir le volume occup� par le syst�me.

 

� pv constant, variation d�enthalpie = chaleur �chang�e.

 

L�enthalpie = �nergie = dimension d�une �nergie.

Unit� : joule

 

Note :

La connaissance de l�enthalpie (li�e � la chaleur), permet, par exemples, de choisir le gaz le mieux appropri� pour chauffer un m�lange, chauffer ou refroidir pour augmenter le rendement d�une r�action chimique, etc.

 

 

 

 

 


Page 5.

 

Enthalpie libre G

 


Enthalpie libre G

S�lectionner les deux affirmations exactes :

 

1- Pour une r�action [r�actifs ->produits], la variation d'enthalpie libre est positive

2- Enthalpie libre G : partie de l�enthalpie utilisable pour produire une transformation chimique ou �lectrique

3- L�enthalpie libre G= H � TS n�est pas li�e au deuxi�me principe de la thermodynamique (�volution et entropie)

4- L�enthalpie libre G n�est ni une fonction d��tat ni une variable extensive

5- Syst�me riche en �nergie utilisable = enthalpie libre G de d�part �lev�e

 

Les affirmations 2 et 5 sont exactes.

 

Voir Physique, thermodynamique, Enthalpie libre G

 

Affirmation 1

Non.

R�action R�actifs -> Produits : variation d'enthalpie libre G diminue (*DG < 0).

Le signe de l�enthalpie libre permet de pr�voir le sens d�une r�action.

(Voir pages suivantes)

 

Affirmation 2

Oui.

Enthalpie libre G : partie de l�enthalpie utilisable pour produire une r�action chimique, �lectrique, ou un travail.

G : l�enthalpie libre G :

- introduite par Willard Gibbs,

- aussi appel� � �nergie de Gibbs �.

 

Affirmation 3

Si.

L�enthalpie libre G= H � TS est li�e au 2�me principe de la thermodynamique par sa variable S, entropie.

2�me principe de la thermodynamique : �volution et entropie.

 

Affirmation 4

Si.

La figure montre que l�enthalpie libre est li�e � un �tat du syst�me.

C�est aussi une grandeur extensible, par sa composante H li�e au volume.

Enthalpie H = U + pV

 

 

 

Enthalpie libre

 

L�enthalpie libre G, est aussi appel�e � �nergie libre de Gibbs �

G : Willard Gibbs.

G = H � TS

H : enthalpie

T : temp�rature en degr�s absolus dans l��chelle Kelvin

S : entropie

 

L�enthalpie libre peut �tre interpr�t�e comme la partie de l�enthalpie utilisable pour produire une transformation chimique ou �lectrique

(� temp�rature et � pression constante).

 

Variation d�enthalpie libre

Le syst�me �volue vers son �tat de plus faible �nergie.

Le signe de variation de l�enthalpie libre d�termine le sens de la r�action chimique.

R�actions � r�actifs vers produits � :

*D GT,p(sys) = *D H sys � T *D Ssys < 0�

R�actions � produits vers r�actifs � :

*D G T,p(sys) = *D H sys � T *D Ssys > 0�

R�action � l��quilibre :

*D G T,p(sys) = 0 = La r�action s�arr�te.

 

 

 

 


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Enthalpies. Formation & r�action

 


 Enthalpie formation r�action

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- Les enthalpies standard de formation des r�actifs et produits ne permettent pas de calculer l�enthalpie standard d�une r�action
2- Les enthalpies standard de formation et de r�action sont pour T=
273,15k (0�C) et P=1 atm
3- [B] : Tous les compos�s chimiques ont la m�me enthalpie standard de formation
4- [A]. L�enthalpie standard de r�action permet de dire si la r�action est exothermique, endothermique, ou adiabatique

L�affirmation 4 est exacte.

Affirmation 1
Si.
Le calcul de l�enthalpie standard d�une r�action est possible :
*D rH� = Somme des
enthalpie de formation des produits Somme des enthalpies de formation des r�actifs.
Notes :
- Les coefficients stoechiom�triques entrent dans la formule.
- f = enthalpie de formation,
- r = enthalpie de la r�action,
- � = conditions standard.
Les enthalpies standard de formation des corps compos�s :
- sont d�finies dans des tables,
- peuvent �tre mesur�es exp�rimentalement.

Affirmation 3
Non.
[B]. L�enthalpie standard de formation, chaleur �chang�e lors de la r�action, d�pend du compos� chimique obtenu.

L�enthalpie standard de formation :
- not�e *D Hf�,
-
variation d�enthalpie lors de la formation du compos� � partir des corps simples purs,
- dans les conditions de l��tat standard
(p�= 1 bar = 105 Pa. T� =
298k (25�C),
- les corps simples purs doivent �tre dans un �tat stable (gaz ou liquide ou solide) � l��tat standard,
-
des tables donnent des valeurs de l�enthalpie standard de formation pour les compos�s chimiques principaux,
- les
valeurs peuvent aussi �tre mesur�es exp�rimentalement en r�alisant la r�action de composition dans un calorim�tre et en mesurant la chaleur �chang�e.

Affirmation 4
Oui.
[A].
*D H = Qp

Variation d�enthalpie = chaleur �chang�e � pression constante.
Voir page pr�c�dente � Enthalpie �
La variation d�enthalpie standard de r�action permet de dire si la r�action est :
- exothermique, *D rH < 0, il y a perte de chaleur lors de la formation du compos� chimique,
- endothermique, *D rH > 0, la r�action doit recevoir de la chaleur pour se faire,

- adiabatique, *D rH = 0,� pas d��change de chaleur lors de la r�action.




Page 7.

Enthalpies de formation. Mesures


 Enthalpie formation mesures

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- L�enthalpie de formation des corps compos�s ne peut pas �tre d�termin�e exp�rimentalement

2- Pas de relation entre la chaleur �chang�e et la variation de temp�rature

3- L'enthalpie de formation des corps simples (H2, O2, N2, etc), est par d�finition nulle

4- Pouvoir calorifique = capacit� calorifique

 

L�affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Si.

Les enthalpies de formation peuvent �tre mesur�es en r�alisant la r�action dans un calorim�tre.

D�terminer la variation d�enthalpie revient � mesurer la variation de temp�rature, puis � d�terminer la chaleur �chang�e lors de la r�action de constitution du compos� chimique.

Notes :
- Calorim�tre : syst�me isol� destin� � mesurer les �changes de chaleur.

La mesure des variations de temp�rature permet de d�terminer l��change de chaleur et la variation d�enthalpie.

- Q = m.c. (T2 � T1)
-
*D H = Qp

Variation d�enthalpie = chaleur �chang�e � pression constante.

Voir page pr�c�dente � Enthalpie �

Affirmation 2

Si.

Relation entre chaleur �chang�e et la variation de temp�rature :

Q = m.c. (T2 � T1)
Q : quantit� de chaleur en joules

m : masse en kg

c : capacit� calorifique

T : temp�rature en kelvin

Note :

- La capacit� calorifique (ou capacit� thermique) qualit� d�un corps � absorber/restituer de la chaleur par �change thermique lors d�une variation de temp�rature.

- on d�finit des capacit�s thermiques massiques cm, (j/kg/k), volumiques cv (j/m2/k), cm molaires (j/m/k).

 

Affirmation 3

Oui.

L'enthalpie de formation des corps simples (H2, O2, N2, etc), est par d�finition nulle : le corps simple pur n�a pas besoin d�une r�action de formation pour se former, pour se former � partir de lui-m�me.

 

Affirmation 4

Non.

Pouvoir calorifique :

(ou chaleur de combustion)

- notation : *D cH�,

- unit�s : kilojoule par kilogramme, kilojoule par mole, par litre

- enthalpie de r�action lors d�une combustion

Exemple : d�un hydrocarbure avec le dioxyg�ne.

Essence : 35 475 kj/L

 

Capacit� calorifique :

(ou capacit� thermique) qualit� d�un corps � absorber/restituer de la chaleur par �change thermique lors d�une variation de temp�rature.

Q = m.c. (T2 � T1)
Unit� : joule par kelvin.

 

 

 


Page 8.

Table & calcul


Tables enthalpie de formation

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- [A]. Enthalpie molaire standard de r�action

2- [B]. Enthalpie de formation du graphite (carbone corps simple pur le plus stable aux conditions standard) : 1,92 kj/mole

3- [B]. La formation du diamant � partir du graphite n�cessite de la chaleur (1,92 kj/mole)

4- [C]. + 103,88

 

L�affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Non. [A]. Enthalpie molaire standard de formation des compos�s chimiques de la premi�re colonne.

(Le � f � de *D fH0 signifie � formation �)

Notes :

La table pr�sent�e est une table simplifi�e.

Des tables d�enthalpies plus compl�tes se trouvent sur Internet.

L�enthalpie de formation d�un compos� peut toujours se d�terminer exp�rimentalement� (Voir calorim�tre page pr�c�dente).

 

Affirmation 2

Non.

[B]. Enthalpie de formation du graphite : 0 kj/mole.

Le graphite, carbone pur simple stable aux conditions standards (1pa, 25�C) n�a pas � se � former � en lui-m�me (C -> C).

 

Affirmation 3

[B].

Oui. La formation du diamant � partir du graphite n�cessite de la chaleur. Enthalpie de formation : 1,92 kj/mole.
Le diamant n�est pas le carbone le plus stable aux conditions standard.

C(s) graphite -> C(s) diamant�� *D H0 = 1,9 kj/mole

Le carbone est allotropique : il a plusieurs formes solides.

 

Affirmation 4

Non.

[C]. *D fH0 du propane = - 103,88 (- = r�action exothermique).
Loi de Hess = Somme des enthalpies de formation des produits � somme des enthalpies de formation des r�actifs

Attention :

Respecter les signes dans les sommes et ne pas oublier les coefficients stoechiom�triques.

 

 

 

 


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Enthalpie de r�action. T quelconque

 


Enthalpie de r�action temp�rature

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- Conna�tre l�enthalpie standard de r�action et les capacit�s calorifiques ne permet pas de calculer l�enthalpie de r�action � T quelconque

2- L�enthalpie de la r�action de l�eau � 600�k est identique � celle � 298�k

3- � pression constante : Enthalpie de r�action = chaleur �chang�e

4- [A]. Il faut chauffer pour que la r�action se fasse

 

L�affirmation 3 est exacte.

 

Affirmation 1

Si.

Voir [A] loi de Kirchhoff.

Enthalpie de r�action � temp�rature T =

Enthalpie standard de r�action + enthalpie de T� � T

(A condition qu�il n�y ai pas de changement d��tat entre les 2 temp�ratures)

Enthalpie de T� � T =

Coeff. Stoechiom�trique x capacit� calorique x DT

Capacit� calorifique :

(ou capacit� thermique) qualit� d�un corps � absorber/restituer de la chaleur par �change thermique lors d�une variation de temp�rature.

Q = m.c. (T2 � T1)
Unit� : joule par kelvin.

 

Affirmation 2

Non.
L�enthalpie de r�action d�pend :

- de la temp�rature de la r�action,

- de la phase (gaz, liquide, solide) o� sont les composants.

L�enthalpie de la r�action de l�eau � 600�k = -245,1 kj.mol-1

L�enthalpie de la r�action de l�eau � 298�k = -241,6 kj.mol-1

 

Affirmation3

Oui.

pression constante : *D H = Qp

Enthalpie de r�action = chaleur �chang�e

 

Affirmation 4

Non.

[A]. Perte de chaleur, la r�action est exothermique.

 

 

 


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Changement d��tats

 

La figure pr�sente l��volution de l�entropie pour un corps pur allotropique (Ici, l�eau pure).

 


 Changement d'�tat

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- Pas de lien entre l�entropie, la chaleur, la temp�rature

2- Changement d��tat : la chaleur est enti�rement utilis�e pour modifier les liaisons mol�culaires (pas de variation de temp�rature)

3- Les capacit�s caloriques de la glace, de l�eau, de la vapeur d�eau, ont les m�mes valeurs

4- [A]. Variation d�entropie entre Tf et T2 : L�int�grale de dT/T est Log d�cimal de T2/Tf

 

L�affirmation 2 est exacte.

 

Affirmation 1

Si.

T. Temp�rature : variable d��tat. Mesure de l�agitation �lectronique.

Unit� : � kelvin.
Q. Chaleur : transfert d��nergie entre 2 syst�mes � temp�ratures diff�rentes. Se mesure en joules.

En dehors des changements d��tats : l��nergie re�ue fait cro�tre l�agitation �lectronique et donc la temp�rature.

S. Entropie : mesure du d�sordre.

Unit� : J/K, joule par Kelvin.

Relations T/Q/S :

Q = m.c. (T2 � T1)
c : capacit� calorique (ou capacit� thermique) qualit� d�un corps � absorber/restituer de la chaleur par �change thermique lors d�une variation de temp�rature.

En thermodynamique traditionnelle : S = Q/T

 

Affirmation 2

Oui.

Changement d��tat : la chaleur (l�apport d��nergie) est enti�rement utilis�e pour modifier les liaisons mol�culaires (pas de variation de temp�rature)

Chaleur latente : quantit� de chaleur pour r�aliser le changement d��tat.

La figure repr�sente la variation d�entropie/temp�rature pour un corps simple pur poss�dant une seule vari�t� allotropique (une seule forme cristalline ou mol�culaire).

Noter les diff�rences de valeurs pour les chaleurs latentes de fusion et d��bullition (Exemple pour l�eau pure).


Affirmation 3

Non.

Capacit� calorifique :

(ou capacit� thermique) qualit� d�un corps � absorber/restituer de la chaleur par �change thermique lors d�une variation de temp�rature.

Q = m.c. (T2 � T1)
Unit� : joule par kelvin.

Les capacit�s caloriques de la glace, de l�eau et de la vapeur d�eau n�ont pas les m�mes valeurs : les variations d��nergies �chang�es d�pendent des �interactions mol�culaires glace, eau, vapeur d�eau.�

 

Affirmation 4

Non.

[A].

L�int�grale de dT/T est ln, logarithme n�p�rien, de T2/T1.

 

 

 

Allotropique

 

Corps simple pur poss�dant une seule une seule forme cristalline ou mol�culaire.

Le carbone est allotropique : il a plusieurs formes solides.

C(solide) graphite.

C(solide) diamant.

 

 

 


Page 11.

 

Variation de l�enthalpie libre

 


Variation enthalpie libre

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- [A]. Diminution de l�enthalpie libre = r�action endothermique

2- [B]. A l��quilibre, ou en fin de r�action, l�enthalpie libre a atteint sa valeur minimale et sa variation devient nulle

3- [C]. G devient sup�rieure � l�enthalpie libre d��quilibre : impossible. � T & P constants, une r�action chimique � l��quilibre ne peut pas sortir de l��quilibre

4- L�enthalpie libre G de d�part est toute l�enthalpie libre disponible pour une r�action ou pour faire un travail

 

L�affirmation 2 est exacte.

 

Affirmation 1

Non.

[A]. Diminution de l�enthalpie libre = perte d��nergie = r�action spontan�e exothermique.

 

Affirmation 3

Si.

[C]. Pour que l�enthalpie libre augmente et que la r�action de son �quilibre, il faut faire un apport d��nergie ext�rieure.

Dans cette partie de courbe, *D rG > 0, = r�action endothermique (n�cessite un apport d��nergie)

 

Affirmation 4

Non.

*D G (G de d�part � G final) est l��nergie libre disponible.
Le signe de DG permet de pr�voir le sens d�une r�action.

 

 

 

 


Page 12.

Voir chimie modifi�e/Documentation/2-Thermodynamique

 

Enthalpie G & �quilibre chimique

 


 Enthalpie g et �quilibres chimiques

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- La position d��quilibre d�une r�action �quilibr�e ne d�pend pas des concentrations

2- Le calcul de la constante d��quilibre ne peut se faire qu�� partir de l�entropie libre de r�action � l��quilibre

3- [A]. L�enthalpie libre est fonction de la temp�rature, de la pression, de l�avancement de la r�action

4- [B]. Puisque la variation d�enthalpie libre � l��quilibre est nulle, l�enthalpie standard de r�action est R.T.Ln k (signe positif)

 

L�affirmation 3 est exacte.

Affirmation 2

Non.

Le calcul de la constante d��quilibre peut aussi se faire � partir des concentrations � l��quilibre.

Voir Loi d�action des masses

 

Affirmation 3

Oui.

[A]. L�enthalpie libre est fonction de la temp�rature, de la pression, de l�avancement de la r�action.

L�avancement de r�action � ksi � �tant la diff�rence de quantit�s d�une substance (n temps t � n initiale) / coefficient st�chiom�trique.

On obtient le m�me avancement quel que soit l��l�ment de la r�action consid�r�.

Le taux d�avancement (degr� d�avancement) = avancement � l�instant t / avancement maximal.

 

Affirmation 4

Non.

[B].

Enthalpie standard de r�action est - R.T.Ln k (signe n�gatif)

Pour comprendre : faire *D rGT,p = 0 dans la formule [A].

 

 

 

 


Page 13.

 

Calcul de l�enthalpie libre

 


 Calcul enthalpie libre

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- [A]. La r�action est exothermique

2- Pour pr�voir le sens de la r�action : il faut calculer l�enthalpie libre G de r�action

3- [B]. Variation d�enthalpie libre G positive = la r�action est spontan�e

4- Ne poss�dant pas les concentrations, on ne peut pas d�finir la constante d��quilibre k

 

 

L�affirmation 2 est exacte.

Affirmation 1

Non.

[A]. Augmentation de l�enthalpie : La r�action re�oit de la chaleur = r�action endothermique.

La variation d�enthalpie (chaleur �chang�e) et la variation d�entropie (variation du d�sordre) ne permettent pas de pr�voir le sens d�une r�action.

 

Affirmation 3

Non.

[B]. Variation d�enthalpie libre G positive = la r�action n�est pas spontan�e.

 

Affirmation 4

Si.

[C].

En utilisant la relation de Van�t Hoff ; relation entre la variation de la constante d��quilibre � l��nergie de la r�action (en fonction de la temp�rature)

A partir de l�enthalpie libre de r�action, [- *D G� = RT LnK],

calculer le Ln K,

puis k=elnK

 

Gaz parfaits : les mol�cules sont suffisamment �loign�es pour en n�gliger les interactions.

Exemples : O2, N2 de l�atmosph�re.

R : constante des gaz parfaits = NA. KB = 8,3144621 JK-1mol-1

NA : nombre d�Avogadro = 6,022 141 29(27)�1023 mol−1.

KB : Constante de Boltzmann

 

 

 

 


Page 14.

 

Synth�se. Energies. Transformations

 


 �nergies transformation

S�lectionner l�affirmation exacte :

 

1- [A]. Variation d�enthalpie � p constante = travail �chang� avec l�ext�rieur

2- Dans un syst�me ferm� (inclus dans syst�me isol�), la variation d�entropie est toujours positive

3- [B]. Calculer la variation d�enthalpie libre G permet de pr�voir le sens d�une r�action

4- Entropie : Chaleur dissip�e lors d�une r�action

 

L�affirmation 2 est exacte.

Affirmation 1

Non.

[A]. Augmentation de l�enthalpie : La r�action re�oit de la chaleur = r�action endothermique.

La variation d�enthalpie (chaleur �chang�e) et la variation d�entropie (variation du d�sordre) ne permettent pas de pr�voir le sens d�une r�action.

 

Affirmation 3

Non.

[B]. Variation d�enthalpie libre G positive = la r�action n�est pas spontan�e.

 

Affirmation 4

Si.

[C].

En utilisant la relation de Van�t Hoff ; relation entre la variation de la constante d��quilibre � l��nergie de la r�action (en fonction de la temp�rature)

A partir de l�enthalpie libre de r�action, [-*DG� = RT LnK],

calculer le Ln K,

puis k=elnK

 

Gaz parfaits : les mol�cules sont suffisamment �loign�es pour en n�gliger les interactions.

Exemples : O2, N2 de l�atmosph�re.

R : constante des gaz parfaits = NA. KB = 8,3144621 JK-1mol-1

NA : nombre d�Avogadro = 6,022 141 29(27)�1023 mol−1.

KB : Constante de Boltzmann