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SNC. SNP. SNA. SNE
Sélectionnez
les trois affirmations exactes :
1- Les
voies afférentes sont essentielles pour la somesthésie
2- Le SNA
contrôle les muscles lisses squelettiques
3- [A] :
Ganglions sympathiques
4-
L’encéphale est l’autre nom du SNC
5- Le
système nerveux viscéral n’est que effecteur
6-
[B] : tronc cérébral et thalamus
7- Comme pour le moteur à l’avant des voitures, le cortex
moteur est à l’avant du cerveau (par rapport au sillon central de Ronaldo)
Les
affirmations 1, 6 et 7 sont exactes.
Affirmation
2
Non.
Le SNA
(ou SNV) contrôle les muscles lisses de la digestion,
de la vascularisation, les muscles cardiaques, les glandes exocrines
(exemple : sudation), certaines glandes endocrines.
Le système nerveux viscéral peut se diviser en :
- système nerveux orthosympathique (SNS),
- système nerveux parasympathique (SNPS),
- système nerveux entérique (SNI. Système nerveux intrinsèque).
(Contrôle du système digestif ; 200 millions de neurones).
Affirmation 3
Non.
Ganglion
sensoriel.
Les ganglions sympathiques peuvent faire références à la chaîne sympathique, aux
ganglions pré-viscéraux ou à ceux des plexus sous-muqueux et myentériques.
Voir : Anatomie SNA
Affirmation
4
Non.
Le SNC,
système nerveux central, inclut :
-
l’encéphale,
- la
moelle épinière.
Affirmation
5
Non.
Le
système nerveux viscéral est aussi sensitif.
Par
raison de clarté, les fibres sensitives du SNA qui remontent au SNC ne sont pas
représentées.
Affirmation
6
Oui.
Voir Anatomie, Système nerveux, Thalamus
Terminologie
SNC : système nerveux central, ou névraxe, = encéphale +
moelle épinière
SNP : système nerveux périphérique
SNA :
Système nerveux autonome, ou
SNV : Système nerveux (neuro-)
végétatif, ou système nerveux viscéral
Le
système nerveux végétatif est principalement sous le contrôle de
l’hypothalamus.
SNI :
Système nerveux intrinsèque entérique
Le SNA se
divise en trois systèmes :
Système
nerveux sympathique
(ou orthosympathique)
Le SN
sympathique :
- régule
l’état de repos de l’organisme,
-
organise la réponse au stress
Dilate
les bronches, accélère l’activité cardiaque, tension artérielle, sueur,
… ; diminution de l’activité digestive.
Système
nerveux parasympathique
Agit à
l’inverse du SN sympathique : ralentissement général des fonctions de
l’organisme.
L’activité digestive et l’appétit sexuel sont favorisés.
Système nerveux entérique (SNI)
Le SNI, système
nerveux intrinsèque au tube digestif :
- contrôle le système digestif,
(Activités
motrices, sécrétions, vascularisation)
- fonctionnement indépendant
(Et aussi
sous influence des autres systèmes du SNA),
- 2 plexus ganglionnaires situés dans les parois
du tube digestif
-
plexus myentérique (contractions intestinales/péristaltisme),
-
plexus submuqueux (sécrétion)
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Définitions &
classements
Sélectionnez
les trois affirmations exactes :
1- (Soma :
corps) ; somesthésie = sensations corporelles ; sensibilités conscientes
corporelles
2- Sensibilités
proprioceptives : sensibilités liées aux viscères
3- Les sensibilités
aux stimuli, les divers types de récepteurs sensitifs, peuvent servir
d’éléments pour classifier les cas de somesthésie
4- La
kinesthésie est l’étude des articulations osseuses
5- La
sensibilité chimique est une composante importante de la sensibilité viscérale
Les
affirmations 1, 3 et 5 sont exactes.
Affirmation
1
Oui.
Les
systèmes sensoriels de l’organisme sont structurés en :
- récepteurs sensoriels,
- voies
nerveuses,
- régions du SNC traitant l’information.
Systèmes
sensoriels spécifiques : le toucher, la
vision, le goût, …
Affirmation
2
Non.
Sensibilités
proprioceptives : sensibilité de l’appareil locomoteur.
(Muscles
lisse, articulations, tendons)
Proprioception = sensibilité indolore de l’appareil locomoteur.
Voir : Anatomie SNA
Affirmation
3
Oui.
Exemples
de récepteurs :
-
mécanorécepteurs,
-
thermorécepteurs,
-
chimiorécepteurs,
Affirmation
4
Non.
Le terme
Kinesthésie s’emploie souvent à la place de proprioception (sensibilités de
l’appareil locomoteur), bien que la kinesthésie s’intéresse plus
particulièrement aux mouvements, positions et déplacements articulaires.
Page 3
Voies réflexes
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1- Un
muscle strié squelettique peut être dans un état de tension sans pour autant
être en mouvement
2- Il n’y
a généralement pas d’interneurone (neurone dit « intrinsèque »), entre
un protoneurone et un motoneurone d’une boucle réflexe
3- Une
unité motrice musculaire est sous le contrôle exclusif du cortex moteur
4- Un
réflexe n’est pas toujours lié à un stimulus sensitif, ni à intensité du
stimulus
5- Un
réflexe d’étirement peut être phasique ou tonique
6-
[A] : motoneurone gamma
Les affirmations
1 et 5 sont exactes.
Affirmation
3
Non.
Une unité
motrice musculaire est sous les contrôles combinés
périphériques (boucle réflexe) et centraux (cortex moteur).
Sauf
rares exceptions, un mouvement a toujours une
composante réflexe.
Affirmation
4
Si.
Pour
parler de réflexe :
- il doit
y avoir eu un stimulus,
- le
déroulement du réflexe est stéréotypé suivant le
stimulus et son intensité,
- l’effet
cesse lorsque le stimulus disparaît,
-
l’intensité du réflexe est liée à l’intensité du stimulus.
Affirmation
5
Oui.
Les récepteurs des fuseaux neuromusculaires sont les sources
principales de la sensibilité à l’étirement.
Réflexe
d’étirement phasique :
- muscle en cours de mouvement,
- PA de réponses des récepteurs primaires I fortes (forte sensibilité
dynamique),
- réflexe
myotatique simple ; boucle gamma purement monosynaptique,
- exemple :
réflexe tendineux du genoux,
-
objectif principal du réflexe phasique :
asservissement pour correction rapide de la position.
Réflexe
d’étirement tonique :
- muscle en état statique
de contraction,
- plusieurs
circuits poly synaptiques,
-
objectif principal du réflexe tonique : maintien du tonus musculaire postural.
Affirmation
6
Non.
[A] :
Le motoneurone alpha est le neurone de
fin de la boucle de rétroaction réflexe qui actionne la plaque motrice.
Page 4
Réflexe myotatique
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1-
Réflexe myotatique : le brusque allongement d’un fuseau neuromusculaire
provoque, par asservissement, un réflexe d’équilibre qui tente de rétablir la
longueur
2-
[A] : L’étirement d’un fuseau neuromusculaire provoque des PA, potentiels
d’actions, identiques sur les fibres Ia et II
3- Les
neurones de la substance réticulée ne peuvent pas inhiber la voie réflexe myotatique
4- Une
fibre musculaire est un faisceau neuromusculaire
5- Un
muscle strié squelettique peut rester momentanément dans un état tension sans
que le muscle soit en mouvement
6- Pas de
fibre motrice sur un fuseau neuromusculaire : Les modifications
d’allongements du fuseau ne font que suivre celles des fibres musculaires
Les
affirmations 1 et 5 sont exactes.
Voir : Physiologie Neurone
Affirmation
2
Non.
Les fibres II sont sensibles à l’amplitude de l’étirement.
Les fibres Ia sont sensibles à l’amplitude et à la vitesse
de l’étirement.
Voir PA, Potentiel d’action
Affirmation
3
Si.
Lors de
la motricité volontaire, les neurones de la
substance réticulée inhibent la voie réflexe et permettent l’action
du neurone central de la voie pyramidale sur le motoneurone alpha.
La
mobilité volontaire est déclenchée par le cortex prémoteur.
Le cortex prémoteur provoque la sélection d’un modèle de mouvement parmi ceux
stockés (cortex associatif, noyaux gris, cervelet,…).
Le schéma
moteur sélectionné est soumis au niveau sous-cortical pour être exécuté.
Divers effets modulateurs asservissent le mouvement par
l’intermédiaire de la voie extrapyramidale.
Affirmation
4
Non.
Les fibres musculaires sont organisées en faisceaux
séparés par des cloisons de tissus conjonctifs.
Les fibres musculaires des muscles striés sont excitables
(par les motoneurones), contractiles, élastiques, et toniques (capacité
à rester dans un état de tension défini).
Les fuseaux neuromusculaires :
- capteurs chargés de mesurer l’allongement d’un
muscle,
-
disposés en fuseaux parallèles aux fibres musculaires,
- avec
innervation sensitive (capter les potentiels d’actions) et motrice (adaptation
de longueur du fuseau au restant du muscle),
- fibres Ia,
innervation primaire, et II, innervation secondaire.
Fibre Ia :
grosses fibres myélinisées à vitesse de
conduction élevée.
Fibre
II : fibres myélinisées de faible diamètre et
de faible vitesse de conduction.
Affirmation
5
Oui.
La
tonicité musculaire est maintenue par la boucle
d’asservissement protoneurones des ganglions spinaux / motoneurones médullaires.
Page 5
Classification fibres
nerveuses
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1-
Vitesse de propagation de l’influx : fibre gros diamètre myélinisées =
propagation PA lente
2- Nociception :
terminaison nerveuse stimulée par la douleur
3- Les
fibres I, II, III, IV (classification de Lloyd et
Hunt), sont des fibres afférentes de motoneurones
4- La
figure liste les fibres nerveuses afférentes. Les fibres nerveuses motrices ont
aussi une classification
5- Il n’y
a pas de fibres motrices pour les fuseaux neuromusculaires
Les
affirmations 2 et 4 sont exactes.
Affirmation
1
Non.
La
vitesse de propagation de l’influx nerveux (PA : Potentiel d’Action) est
proportionnelle au diamètre de l’axone : grosse
fibre = propagation rapide
Voir PA, Potentiel d’action
Affirmation
2
Oui.
Un
nocicepteur est une terminaison nerveuse stimulée par la douleur.
-
nocicepteurs mécaniques,
- nocicepteurs polymodaux, activés par des
stimulations mécaniques, chimiques, thermiques.
Affirmation
3
Non.
Les
fibres I, II, II, IV sont des fibres afférentes,
sensitives, de protoneurones.
Motoneurones :
fibres efférentes.
Voir : Système nerveux, organisation, faisceau pyramidal
Affirmation
4
Oui.
Exemples :
Fibre a : myélinisée, 15 à 120 m/s pour la
propagation, motoneurone alpha de la
corne extra-fusoriale ventrale.
Fibre g : myélinisée, 15 à 120 m/s pour la
propagation, motoneurone gamma de la
corne intra-fusoriale ventrale.
Affirmation
5
Si.
Les
fibres motrices gamma, provenant des motoneurones gamma, innervent les fuseaux
neuromusculaires.
Les fibres
alpha, des motoneurones alpha innervent les fibres musculaires.
Voir page précédente «Réflexe myotatique »
Résumé
Deux classifications en vigueur (ne correspondent pas exactement entre elles)
Classification
de Erlanger et Gasser
- Lettres
A, B, C, D
- Les fibres B appartiennent au système neuro-végétatif.
Classification de Lloyd et Hunt
- Nombres
I, II, III, IV
-
utilisée que pour les fibres afférentes
Fibres
des protoneurones
Fibres
A alpha, A bêta
-
Myélinisées : Oui
-
Calibre : gros
-
Transmission : rapide
-
Message : tactile
Fibres A delta
- Myélinisées : Oui
-
Calibre : fin
-
Transmission : rapide
-
Message : douleur aigue localisée
Fibres C
- Myélinisées : non
-
Calibre : gros
-
Transmission : lente
-
Message : douleur diffuse
Page 6
Étages neuronaux
sensitifs
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1-
[A] : Le premier neurone d’une voie somesthésique, neurone afférent
primaire, se trouve dans la moelle épinière
2- La
voie afférente primaire a un récepteur et un protoneurone
3- 2
neurones maximum dans une voie de somesthésie
4- Le
neurone de second ordre est toujours dans un noyau relais bulbaire
5- Le
neurone afférent primaire est dans un ganglion d’une racine postérieure d’un
nerf rachidien
6- Les
récepteurs somesthésiques sont des cellules spécifiques
7- Le
stimulus est envoyé tel quel aux voies sensitives
Les
affirmations 2 et 5 sont exactes.
Affirmation
1
Non.
[A] :
Le premier neurone d’une voie somesthésique, neurone afférent primaire, se
trouve dans un ganglion sensoriel spinal d’une
racine postérieure d’un nerf rachidien.
Les fibres des neurones primaires montent dans les cordons dorsaux de la moelle épinière.
Voir : Anatomie, moelle épinière
Affirmation
3
Non.
Une voie
de somesthésie (sensibilité consciente de l’appareil locomoteur) :
- un neurone afférent primaire,
- un deutoneurone,
neurone de second ordre,
- un troisième neurone de projection dans les aires
corticales sensitives.
Affirmation
4
Non.
Voir : Anatomie, Voies sensitives
Voie Lemniscale :
Le
neurone de second ordre est dans un relais
bulbaire.
Les axones de ces neurones forment un tractus
sensitif appelé Lemnisque (ruban de Reil),
Voie
extra Lemniscale :
Le
neurone de second ordre est dans la moelle
épinière,
Les axones de ces neurones montent dans le cordon latéral
de la moelle épinière. Ils ne passent pas par le tractus Lemiscal
pour atteindre le cortex sensitif.
Affirmation
6
Non.
Les récepteurs de la somesthésie sont portés par les
terminaisons distales des FAP des neurones primaires qui innervent
les faisceaux neuromusculaires.
Il n’y a donc pas de cellule réceptrice spécialisée pour la
somesthésie.
Voir page précédente « Réflexe myotatique ».
Note :
Bien
souvent les récepteurs sont des cellules spécifiques.
Exemple :
cellules à cône/bâtonnet de la vision.
Affirmation
7
Non.
La forme
analogique, la grandeur physique spécifique (pression, photons, température,
…), du stimulus adéquate au récepteur
doit être traduite en PA (fonction de
transduction), valeur électrique.
Le
codage, la fréquence des impulsions de PA, est lié à l’intensité du stimulus.
Page 7
Dlink :
Somesthesie
Voies sensitives /
sensations
Sélectionnez
l’affirmation exacte :
1- Les
sensations nociceptives (douloureuses) et proprioceptives sont
identiques ; elles empruntent les mêmes voies nerveuses et types de fibres
2-
[A] : nerf vague X
3- Les
sensibilités proprioceptives empruntent les voies lemiscales pour atteindre les
aires sensitives du cortex
4- Les
sensibilités nociceptives remontent au cortex par les voies Lemniscales
L’affirmation
3 est exacte.
Affirmation
1
Non.
Sensibilité
proprioceptive :
- sensibilité profonde de la position et
du tonus des muscles squelettiques.
-
emprunte des fibres rapides,
- gros diamètres et myélinisées,
- fibres
A alpha et fibres A bêta.
Sensibilité nociceptive :
- voies
des sensations douloureuses,
-
emprunte des fibres moins rapides que celles de la proprioception,
- fibres A delta et fibres C.
Voir pages & chapitres suivants.
Affirmation
2
Non.
[A] :
le Lemnisque médian, qui donne son nom à la « voie Lemniscale », est un
faisceau de fibres nerveuses entre le tronc cérébral et le thalamus.
Note :
Les nerfs crâniens sont étudiés dans : Anatomie, Nerfs crâniens.
Rappels :
Sensibilité
extéroceptive
- Origine
cutanée et muqueuse.
- Sensibilité consciente.
- Trois cas de sensibilité extéroceptive :
-
sensibilité thermo-algésique
(sensibilité à la chaleur),
-
sensibilité protopathique (sensibilité
tactile grossière),
-
sensibilité épicritique (sensibilité
tactile fine)..
- Une
trajectoire différente pour chacune de ces sensibilités extéroceptives.
Sensibilité
proprioceptive
- Origine profonde, muscles, articulation, os, ...
-
Sensibilité consciente ou inconsciente.
Sensibilité
intéroceptive
- Origine viscérale,
-
Sensibilité inconsciente.
Page 8
Voies. Lemniscale /
extra-lemniscal
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1- Les
voies sensitives sont des voies efférentes
2- Les
voies sensitives lemniscales et spinothalamiques passent par le relais du
thalamus
3- Tous
les axones ont les mêmes vitesses de transmission
4- Le
faisceau spino-cérébelleux va de la moelle épinière au cerveau
5- La
décussation des voies sensitives se fait toujours dans le tronc rachidien
6- Dans
le cas de la voie lemniscale, le regroupement des neurones de deuxième ordre
forme le tractus lemniscal médian
7- Les
voies lemniscales et extra-lemniscales véhiculent les mêmes types de
sensibilités
Les
affirmations 2 et 6 sont exactes.
Voir : Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Affirmation
1
Non.
Les voies sensitives sont des voies afférentes, ou ascendantes, qui amènent
l’information captée par les récepteurs à un élément capable de les traiter,
cortex somato-sensoriel ou cervelet par exemples.
Affirmation
4
Non.
Cérébelleux
<-> cervelet
Le
faisceau spino-cérébelleux va de la moelle épinière au cervelet.
Page 9
Voies sensitives Lemiscales
Sélectionnez
l’affirmation exacte :
1- [A]: Les
faisceaux des cordons dorsaux médullaires arrivent dans les noyaux du bulbe
rachidien. Les axones des neurones secondaires forment le tractus lemniscal
2- Les
fibres des protoneurones ont toutes les mêmes caractéristiques
3- Les protoneurones,
neurones sensitifs primaires, se connectent aux neurones de deuxième ordre par les
mêmes faisceaux médullaires
L’affirmation
1 est exacte.
Voir : Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Affirmation
1
Oui.
Tractus lemniscal,
ex ruban de Reil.
Affirmation
2
Non.
Les
fibres des protoneurones se distinguent par la vitesse de propagation et
par le stimulus détecté. La vitesse de propagation est liée à l’épaisseur de la
fibre et à sa myélinisation.
Affirmation
3
Non.
- Les protoneurones
des membres inférieurs et inférieurs n’empruntent pas les mêmes faisceaux, faisceaux
graciles et cunéiformes, pour se connecter aux relais respectifs du tronc
cérébral.
- Les fibres I & II, non représentées sur la
figurent, utilisent dans les segments C8-L3, les neurones relais de la colonne de Clarke.
Rappels :
Sensibilité
extéroceptive
- Origine
cutanée et muqueuse.
- Sensibilité consciente.
- Trois cas de sensibilité extéroceptive :
-
sensibilité thermo-algésique
(sensibilité à la chaleur),
-
sensibilité protopathique (sensibilité
tactile grossière),
-
sensibilité épicritique (sensibilité
tactile fine)..
- Une
trajectoire différente pour chacune de ces sensibilités extéroceptives.
Sensibilité
proprioceptive
- Origine profonde, muscles, articulation, os, ...
-
Sensibilité consciente ou inconsciente.
Page 10
Récepteurs cutanés
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1-
[A] : Sensibilités extra-lemniscales
2- Un
récepteur cutané n’est pas spécialisé par sensibilités ; ils envoient les
mêmes fréquences d’influx pour divers stimuli
3- Les
récepteurs à adaptation lente maintiennent leur décharge d’influx tant que dure
la stimulation
4- Les
récepteurs à adaptation brève arrêtent leur décharge de PA bien que la
stimulation soit encore présente
5- Les
neurones N1 sont dans la substance grise de la moelle épinière
Les
affirmations 3 et 4 sont exactes.
Affirmation
1
Non.
[A] :
les voies sensitives représentées passent par le tractus
Lemniscal : sensibilités Lemiscales.
Voir : Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Affirmations
3 & 4
Oui.
Voir liste et
durée de perception dans tableau :
Affirmation
5
Non.
Les
neurones N1 sont dans les ganglions des racines postérieures des nerfs
rachidiens.
Voir : Anatomie, Moelle épinière.
Page
11
Neuromères. Circuits intra
spinaux
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1- La
substance grise de la moelle épinière est un centre nerveux de 8, 12, 5, 1 segments
(appelés neuromères), où se déroulent des phénomènes réflexes
2- La
moelle épinière a la même longueur que la colonne vertébrale
3- Il n’y
a pas de neurones entre segments de moelle
4- Les
séquences élémentaires de la locomotion sont sous la direction permanentes du
cortex moteur
5- Les
motoneurones sont situés dans les cornes ventrales de la substance grise et les
neurones sensitifs sont dans les ganglions spinaux
Les
affirmations 1 et 5 sont exactes.
Affirmation
1
Oui.
La
substance grise de la moelle épinière est un centre nerveux formé de 31 segments
(neuromères). Chaque neuromère donne naissance à
une paire de nerfs spinaux.
Note :
8 = 8 neuromères cervicaux, etc.
Affirmation
2
Non.
Limite inférieure de la moelle : deuxième vertèbre lombaire.
(Pas de
concordance exacte entre les neuromères et les vertèbres)
Affirmation
3
Si.
Exemple
figure : neurone propriospinal entre un neuromère de la moelle cervicale
et un neuromère de la moelle lombaire.
Ces
neurones servent surtout à la commande des muscles de la racine des membres.
Les
neurones propriospinaux d’un même segment servent à coordonner les mouvements
d’un même membre.
Note :
L’axone
d’un neurone propriospinal passe par un fuseau de substance blanche (Un interneurone
spinal reste dans la substance grise).
Affirmation
4
Non.
Les
séquences élémentaires de la locomotion sont des séquences
stéréotypées, cycliques, qui sont contrôlées, ordonnées, synchronisées,
par les neurones des divers centres du générateur
spinal de la locomotion.
Page
12
Résumé
Sélectionnez
les deux affirmations exactes :
1-
[A] : voie extra-lemniscale
2-
[B] : hypophyse
3-
[C] : le neurone de troisième ordre est dans l’hypothalamus
4- [D] :
motoneurone
5- [D] :
protoneurone
6- [E] :
La sensibilité douloureuse remonte au cortex sensitif par la voie extra-lemniscale
7- Le
cortex sensitif se trouve à l’avant du sillon de Ronaldo
Les
affirmations 5 et 6 sont exactes.
Affirmation
1
Oui.
Voie Lemniscale : le tractus nerveux lemnisque médian est entre les neurones de
deuxième ordre du bulbe rachidien et les neurones du talamus.
Rappels
Voir :
Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Anatomie, Moelle épinière.
Hypophyse
- (ou
glande pituitaire),
- glande
endocrine qui produit des hormones à destination des autres glandes endocrines,
- reliée
à l’hypothalamus par la tige hypophysaire,
-
protégée par la selle turcique de l’os sphénoïde
Voir Anatomie, Tête osseuse, Face osseuse
Thalamus
- deux lobes,
- relais
des voies afférentes sensitives,
-
régulation de la vigilance, du sommeil.
Voir Anatomie, Système nerveux, Thalamus
Hypothalamus
- organe
de la taille d’une amende composé de noyaux,
- en
dessous du thalamus,
- relie
l’hypophyse au système nerveux,
-
responsable de processus liés au système nerveux autonome.
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Page 1
SNC. SNP. SNA. SNE
Sélectionnez les trois affirmations exactes :
1- Les voies afférentes sont essentielles pour la somesthésie
2- Le SNA contrôle les muscles lisses squelettiques
3- [A] : Ganglions sympathiques
4- L’encéphale est l’autre nom du SNC
5- Le système nerveux viscéral n’est que effecteur
6- [B] : tronc cérébral et thalamus
7- Comme pour le moteur à l’avant des voitures, le cortex moteur est à l’avant du cerveau (par rapport au sillon central de Ronaldo)
Les affirmations 1, 6 et 7 sont exactes.
Affirmation 2
Non.
Le SNA (ou SNV) contrôle les muscles lisses de la digestion, de la vascularisation, les muscles cardiaques, les glandes exocrines (exemple : sudation), certaines glandes endocrines.
Le système nerveux viscéral peut se diviser en :
- système nerveux orthosympathique (SNS),
- système nerveux parasympathique (SNPS),
- système nerveux entérique (SNI. Système nerveux intrinsèque).
(Contrôle du système digestif ; 200 millions de neurones).
Affirmation 3
Non.
Ganglion
sensoriel.
Les ganglions sympathiques peuvent faire références à la chaîne sympathique, aux
ganglions pré-viscéraux ou à ceux des plexus sous-muqueux et myentériques.
Voir : Anatomie SNA
Affirmation 4
Non.
Le SNC, système nerveux central, inclut :
- l’encéphale,
- la moelle épinière.
Affirmation 5
Non.
Le système nerveux viscéral est aussi sensitif.
Par raison de clarté, les fibres sensitives du SNA qui remontent au SNC ne sont pas représentées.
Affirmation 6
Oui.
Voir Anatomie, Système nerveux, Thalamus
Terminologie
SNC : système nerveux central, ou névraxe, = encéphale + moelle épinière
SNP : système nerveux périphérique
SNA : Système nerveux autonome, ou SNV : Système nerveux (neuro-) végétatif, ou système nerveux viscéral
Le système nerveux végétatif est principalement sous le contrôle de l’hypothalamus.
SNI : Système nerveux intrinsèque entérique
Le SNA se divise en trois systèmes :
Système nerveux sympathique (ou orthosympathique)
Le SN sympathique :
- régule l’état de repos de l’organisme,
- organise la réponse au stress
Dilate les bronches, accélère l’activité cardiaque, tension artérielle, sueur, … ; diminution de l’activité digestive.
Système nerveux parasympathique
Agit à
l’inverse du SN sympathique : ralentissement général des fonctions de
l’organisme.
L’activité digestive et l’appétit sexuel sont favorisés.
Système nerveux entérique (SNI)
Le SNI, système nerveux intrinsèque au tube digestif :
- contrôle le système digestif,
(Activités motrices, sécrétions, vascularisation)
- fonctionnement indépendant
(Et aussi sous influence des autres systèmes du SNA),
- 2 plexus ganglionnaires situés dans les parois du tube digestif
- plexus myentérique (contractions intestinales/péristaltisme),
- plexus submuqueux (sécrétion)
Page 2
Définitions & classements
Sélectionnez les trois affirmations exactes :
1- (Soma : corps) ; somesthésie = sensations corporelles ; sensibilités conscientes corporelles
2- Sensibilités proprioceptives : sensibilités liées aux viscères
3- Les sensibilités aux stimuli, les divers types de récepteurs sensitifs, peuvent servir d’éléments pour classifier les cas de somesthésie
4- La kinesthésie est l’étude des articulations osseuses
5- La sensibilité chimique est une composante importante de la sensibilité viscérale
Les affirmations 1, 3 et 5 sont exactes.
Affirmation 1
Oui.
Les systèmes sensoriels de l’organisme sont structurés en :
- récepteurs sensoriels,
- voies nerveuses,
- régions du SNC traitant l’information.
Systèmes sensoriels spécifiques : le toucher, la vision, le goût, …
Affirmation 2
Non.
Sensibilités proprioceptives : sensibilité de l’appareil locomoteur.
(Muscles lisse, articulations, tendons)
Proprioception = sensibilité indolore de l’appareil locomoteur.
Voir : Anatomie SNA
Affirmation 3
Oui.
Exemples de récepteurs :
- mécanorécepteurs,
- thermorécepteurs,
- chimiorécepteurs,
Affirmation 4
Non.
Le terme Kinesthésie s’emploie souvent à la place de proprioception (sensibilités de l’appareil locomoteur), bien que la kinesthésie s’intéresse plus particulièrement aux mouvements, positions et déplacements articulaires.
Page 3
Voies réflexes
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- Un muscle strié squelettique peut être dans un état de tension sans pour autant être en mouvement
2- Il n’y a généralement pas d’interneurone (neurone dit « intrinsèque »), entre un protoneurone et un motoneurone d’une boucle réflexe
3- Une unité motrice musculaire est sous le contrôle exclusif du cortex moteur
4- Un réflexe n’est pas toujours lié à un stimulus sensitif, ni à intensité du stimulus
5- Un réflexe d’étirement peut être phasique ou tonique
6- [A] : motoneurone gamma
Les affirmations 1 et 5 sont exactes.
Affirmation 3
Non.
Une unité motrice musculaire est sous les contrôles combinés périphériques (boucle réflexe) et centraux (cortex moteur).
Sauf rares exceptions, un mouvement a toujours une composante réflexe.
Affirmation 4
Si.
Pour parler de réflexe :
- il doit y avoir eu un stimulus,
- le déroulement du réflexe est stéréotypé suivant le stimulus et son intensité,
- l’effet cesse lorsque le stimulus disparaît,
- l’intensité du réflexe est liée à l’intensité du stimulus.
Affirmation 5
Oui.
Les récepteurs des fuseaux neuromusculaires sont les sources principales de la sensibilité à l’étirement.
Réflexe d’étirement phasique :
- muscle en cours de mouvement,
- PA de réponses des récepteurs primaires I fortes (forte sensibilité dynamique),
- réflexe myotatique simple ; boucle gamma purement monosynaptique,
- exemple : réflexe tendineux du genoux,
- objectif principal du réflexe phasique : asservissement pour correction rapide de la position.
Réflexe d’étirement tonique :
- muscle en état statique de contraction,
- plusieurs circuits poly synaptiques,
- objectif principal du réflexe tonique : maintien du tonus musculaire postural.
Affirmation 6
Non.
[A] : Le motoneurone alpha est le neurone de fin de la boucle de rétroaction réflexe qui actionne la plaque motrice.
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Réflexe myotatique
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- Réflexe myotatique : le brusque allongement d’un fuseau neuromusculaire provoque, par asservissement, un réflexe d’équilibre qui tente de rétablir la longueur
2- [A] : L’étirement d’un fuseau neuromusculaire provoque des PA, potentiels d’actions, identiques sur les fibres Ia et II
3- Les neurones de la substance réticulée ne peuvent pas inhiber la voie réflexe myotatique
4- Une fibre musculaire est un faisceau neuromusculaire
5- Un muscle strié squelettique peut rester momentanément dans un état tension sans que le muscle soit en mouvement
6- Pas de fibre motrice sur un fuseau neuromusculaire : Les modifications d’allongements du fuseau ne font que suivre celles des fibres musculaires
Les affirmations 1 et 5 sont exactes.
Voir : Physiologie Neurone
Affirmation 2
Non.
Les fibres II sont sensibles à l’amplitude de l’étirement.
Les fibres Ia sont sensibles à l’amplitude et à la vitesse de l’étirement.
Voir PA, Potentiel d’action
Affirmation 3
Si.
Lors de la motricité volontaire, les neurones de la substance réticulée inhibent la voie réflexe et permettent l’action du neurone central de la voie pyramidale sur le motoneurone alpha.
La
mobilité volontaire est déclenchée par le cortex prémoteur.
Le cortex prémoteur provoque la sélection d’un modèle de mouvement parmi ceux
stockés (cortex associatif, noyaux gris, cervelet,…).
Le schéma moteur sélectionné est soumis au niveau sous-cortical pour être exécuté.
Divers effets modulateurs asservissent le mouvement par l’intermédiaire de la voie extrapyramidale.
Affirmation 4
Non.
Les fibres musculaires sont organisées en faisceaux
séparés par des cloisons de tissus conjonctifs.
Les fibres musculaires des muscles striés sont excitables
(par les motoneurones), contractiles, élastiques, et toniques (capacité
à rester dans un état de tension défini).
Les fuseaux neuromusculaires :
- capteurs chargés de mesurer l’allongement d’un muscle,
- disposés en fuseaux parallèles aux fibres musculaires,
- avec innervation sensitive (capter les potentiels d’actions) et motrice (adaptation de longueur du fuseau au restant du muscle),
- fibres Ia, innervation primaire, et II, innervation secondaire.
Fibre Ia : grosses fibres myélinisées à vitesse de conduction élevée.
Fibre II : fibres myélinisées de faible diamètre et de faible vitesse de conduction.
Affirmation 5
Oui.
La tonicité musculaire est maintenue par la boucle d’asservissement protoneurones des ganglions spinaux / motoneurones médullaires.
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Classification fibres nerveuses
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- Vitesse de propagation de l’influx : fibre gros diamètre myélinisées = propagation PA lente
2- Nociception : terminaison nerveuse stimulée par la douleur
3- Les fibres I, II, III, IV (classification de Lloyd et Hunt), sont des fibres afférentes de motoneurones
4- La figure liste les fibres nerveuses afférentes. Les fibres nerveuses motrices ont aussi une classification
5- Il n’y a pas de fibres motrices pour les fuseaux neuromusculaires
Les affirmations 2 et 4 sont exactes.
Affirmation 1
Non.
La vitesse de propagation de l’influx nerveux (PA : Potentiel d’Action) est proportionnelle au diamètre de l’axone : grosse fibre = propagation rapide
Voir PA, Potentiel d’action
Affirmation 2
Oui.
Un nocicepteur est une terminaison nerveuse stimulée par la douleur.
- nocicepteurs mécaniques,
- nocicepteurs polymodaux, activés par des stimulations mécaniques, chimiques, thermiques.
Affirmation 3
Non.
Les fibres I, II, II, IV sont des fibres afférentes, sensitives, de protoneurones.
Motoneurones : fibres efférentes.
Voir : Système nerveux, organisation, faisceau pyramidal
Affirmation 4
Oui.
Exemples :
Fibre a : myélinisée, 15 à 120 m/s pour la propagation, motoneurone alpha de la corne extra-fusoriale ventrale.
Fibre g : myélinisée, 15 à 120 m/s pour la propagation, motoneurone gamma de la corne intra-fusoriale ventrale.
Affirmation 5
Si.
Les fibres motrices gamma, provenant des motoneurones gamma, innervent les fuseaux neuromusculaires.
Les fibres
alpha, des motoneurones alpha innervent les fibres musculaires.
Voir page précédente «Réflexe myotatique »
Résumé
Deux classifications en vigueur (ne correspondent pas exactement entre elles)
Classification de Erlanger et Gasser
- Lettres A, B, C, D
- Les fibres B appartiennent au système neuro-végétatif.
Classification de Lloyd et Hunt
- Nombres I, II, III, IV
- utilisée que pour les fibres afférentes
Fibres des protoneurones
Fibres A alpha, A bêta
- Myélinisées : Oui
- Calibre : gros
- Transmission : rapide
- Message : tactile
Fibres A delta
- Myélinisées : Oui
- Calibre : fin
- Transmission : rapide
- Message : douleur aigue localisée
Fibres C
- Myélinisées : non
- Calibre : gros
- Transmission : lente
- Message : douleur diffuse
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Étages neuronaux sensitifs
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- [A] : Le premier neurone d’une voie somesthésique, neurone afférent primaire, se trouve dans la moelle épinière
2- La voie afférente primaire a un récepteur et un protoneurone
3- 2 neurones maximum dans une voie de somesthésie
4- Le neurone de second ordre est toujours dans un noyau relais bulbaire
5- Le neurone afférent primaire est dans un ganglion d’une racine postérieure d’un nerf rachidien
6- Les récepteurs somesthésiques sont des cellules spécifiques
7- Le stimulus est envoyé tel quel aux voies sensitives
Les affirmations 2 et 5 sont exactes.
Affirmation 1
Non.
[A] : Le premier neurone d’une voie somesthésique, neurone afférent primaire, se trouve dans un ganglion sensoriel spinal d’une racine postérieure d’un nerf rachidien.
Les fibres des neurones primaires montent dans les cordons dorsaux de la moelle épinière.
Voir : Anatomie, moelle épinière
Affirmation 3
Non.
Une voie de somesthésie (sensibilité consciente de l’appareil locomoteur) :
- un neurone afférent primaire,
- un deutoneurone, neurone de second ordre,
- un troisième neurone de projection dans les aires corticales sensitives.
Affirmation 4
Non.
Voir : Anatomie, Voies sensitives
Voie Lemniscale :
Le neurone de second ordre est dans un relais bulbaire.
Les axones de ces neurones forment un tractus sensitif appelé Lemnisque (ruban de Reil),
Voie extra Lemniscale :
Le neurone de second ordre est dans la moelle épinière,
Les axones de ces neurones montent dans le cordon latéral de la moelle épinière. Ils ne passent pas par le tractus Lemiscal pour atteindre le cortex sensitif.
Affirmation 6
Non.
Les récepteurs de la somesthésie sont portés par les terminaisons distales des FAP des neurones primaires qui innervent les faisceaux neuromusculaires.
Il n’y a donc pas de cellule réceptrice spécialisée pour la somesthésie.
Voir page précédente « Réflexe myotatique ».
Note :
Bien souvent les récepteurs sont des cellules spécifiques.
Exemple : cellules à cône/bâtonnet de la vision.
Affirmation 7
Non.
La forme analogique, la grandeur physique spécifique (pression, photons, température, …), du stimulus adéquate au récepteur doit être traduite en PA (fonction de transduction), valeur électrique.
Le
codage, la fréquence des impulsions de PA, est lié à l’intensité du stimulus.
Page 7
Dlink :
Somesthesie
Voies sensitives / sensations
Sélectionnez l’affirmation exacte :
1- Les sensations nociceptives (douloureuses) et proprioceptives sont identiques ; elles empruntent les mêmes voies nerveuses et types de fibres
2- [A] : nerf vague X
3- Les sensibilités proprioceptives empruntent les voies lemiscales pour atteindre les aires sensitives du cortex
4- Les sensibilités nociceptives remontent au cortex par les voies Lemniscales
L’affirmation 3 est exacte.
Affirmation 1
Non.
Sensibilité proprioceptive :
- sensibilité profonde de la position et du tonus des muscles squelettiques.
- emprunte des fibres rapides,
- gros diamètres et myélinisées,
- fibres A alpha et fibres A bêta.
Sensibilité nociceptive :
- voies des sensations douloureuses,
- emprunte des fibres moins rapides que celles de la proprioception,
- fibres A delta et fibres C.
Voir pages & chapitres suivants.
Affirmation 2
Non.
[A] : le Lemnisque médian, qui donne son nom à la « voie Lemniscale », est un faisceau de fibres nerveuses entre le tronc cérébral et le thalamus.
Note :
Les nerfs crâniens sont étudiés dans : Anatomie, Nerfs crâniens.
Rappels :
Sensibilité extéroceptive
- Origine cutanée et muqueuse.
- Sensibilité consciente.
- Trois cas de sensibilité extéroceptive :
- sensibilité thermo-algésique (sensibilité à la chaleur),
- sensibilité protopathique (sensibilité tactile grossière),
- sensibilité épicritique (sensibilité tactile fine)..
- Une trajectoire différente pour chacune de ces sensibilités extéroceptives.
Sensibilité proprioceptive
- Origine profonde, muscles, articulation, os, ...
- Sensibilité consciente ou inconsciente.
Sensibilité intéroceptive
- Origine viscérale,
- Sensibilité inconsciente.
Page 8
Voies. Lemniscale / extra-lemniscal
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- Les voies sensitives sont des voies efférentes
2- Les voies sensitives lemniscales et spinothalamiques passent par le relais du thalamus
3- Tous les axones ont les mêmes vitesses de transmission
4- Le faisceau spino-cérébelleux va de la moelle épinière au cerveau
5- La décussation des voies sensitives se fait toujours dans le tronc rachidien
6- Dans le cas de la voie lemniscale, le regroupement des neurones de deuxième ordre forme le tractus lemniscal médian
7- Les voies lemniscales et extra-lemniscales véhiculent les mêmes types de sensibilités
Les affirmations 2 et 6 sont exactes.
Voir : Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Affirmation 1
Non.
Les voies sensitives sont des voies afférentes, ou ascendantes, qui amènent l’information captée par les récepteurs à un élément capable de les traiter, cortex somato-sensoriel ou cervelet par exemples.
Affirmation 4
Non.
Cérébelleux <-> cervelet
Le faisceau spino-cérébelleux va de la moelle épinière au cervelet.
Page 9
Voies sensitives Lemiscales
Sélectionnez l’affirmation exacte :
1- [A]: Les faisceaux des cordons dorsaux médullaires arrivent dans les noyaux du bulbe rachidien. Les axones des neurones secondaires forment le tractus lemniscal
2- Les fibres des protoneurones ont toutes les mêmes caractéristiques
3- Les protoneurones, neurones sensitifs primaires, se connectent aux neurones de deuxième ordre par les mêmes faisceaux médullaires
L’affirmation 1 est exacte.
Voir : Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Affirmation 1
Oui.
Tractus lemniscal, ex ruban de Reil.
Affirmation 2
Non.
Les fibres des protoneurones se distinguent par la vitesse de propagation et par le stimulus détecté. La vitesse de propagation est liée à l’épaisseur de la fibre et à sa myélinisation.
Affirmation 3
Non.
- Les protoneurones des membres inférieurs et inférieurs n’empruntent pas les mêmes faisceaux, faisceaux graciles et cunéiformes, pour se connecter aux relais respectifs du tronc cérébral.
- Les fibres I & II, non représentées sur la figurent, utilisent dans les segments C8-L3, les neurones relais de la colonne de Clarke.
Rappels :
Sensibilité extéroceptive
- Origine cutanée et muqueuse.
- Sensibilité consciente.
- Trois cas de sensibilité extéroceptive :
- sensibilité thermo-algésique (sensibilité à la chaleur),
- sensibilité protopathique (sensibilité tactile grossière),
- sensibilité épicritique (sensibilité tactile fine)..
- Une trajectoire différente pour chacune de ces sensibilités extéroceptives.
Sensibilité proprioceptive
- Origine profonde, muscles, articulation, os, ...
- Sensibilité consciente ou inconsciente.
Page 10
Récepteurs cutanés
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- [A] : Sensibilités extra-lemniscales
2- Un récepteur cutané n’est pas spécialisé par sensibilités ; ils envoient les mêmes fréquences d’influx pour divers stimuli
3- Les récepteurs à adaptation lente maintiennent leur décharge d’influx tant que dure la stimulation
4- Les récepteurs à adaptation brève arrêtent leur décharge de PA bien que la stimulation soit encore présente
5- Les neurones N1 sont dans la substance grise de la moelle épinière
Les affirmations 3 et 4 sont exactes.
Affirmation 1
Non.
[A] : les voies sensitives représentées passent par le tractus Lemniscal : sensibilités Lemiscales.
Voir : Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Affirmations 3 & 4
Oui.
Voir liste et durée de perception dans tableau :
Affirmation 5
Non.
Les
neurones N1 sont dans les ganglions des racines postérieures des nerfs
rachidiens.
Voir : Anatomie, Moelle épinière.
Page
11
Neuromères. Circuits intra spinaux
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- La substance grise de la moelle épinière est un centre nerveux de 8, 12, 5, 1 segments (appelés neuromères), où se déroulent des phénomènes réflexes
2- La moelle épinière a la même longueur que la colonne vertébrale
3- Il n’y a pas de neurones entre segments de moelle
4- Les séquences élémentaires de la locomotion sont sous la direction permanentes du cortex moteur
5- Les motoneurones sont situés dans les cornes ventrales de la substance grise et les neurones sensitifs sont dans les ganglions spinaux
Les affirmations 1 et 5 sont exactes.
Affirmation 1
Oui.
La substance grise de la moelle épinière est un centre nerveux formé de 31 segments (neuromères). Chaque neuromère donne naissance à une paire de nerfs spinaux.
Note : 8 = 8 neuromères cervicaux, etc.
Affirmation 2
Non.
Limite inférieure de la moelle : deuxième vertèbre lombaire.
(Pas de concordance exacte entre les neuromères et les vertèbres)
Affirmation 3
Si.
Exemple figure : neurone propriospinal entre un neuromère de la moelle cervicale et un neuromère de la moelle lombaire.
Ces neurones servent surtout à la commande des muscles de la racine des membres.
Les neurones propriospinaux d’un même segment servent à coordonner les mouvements d’un même membre.
Note :
L’axone d’un neurone propriospinal passe par un fuseau de substance blanche (Un interneurone spinal reste dans la substance grise).
Affirmation 4
Non.
Les séquences élémentaires de la locomotion sont des séquences stéréotypées, cycliques, qui sont contrôlées, ordonnées, synchronisées, par les neurones des divers centres du générateur spinal de la locomotion.
Page
12
Résumé
Sélectionnez les deux affirmations exactes :
1- [A] : voie extra-lemniscale
2- [B] : hypophyse
3- [C] : le neurone de troisième ordre est dans l’hypothalamus
4- [D] : motoneurone
5- [D] : protoneurone
6- [E] : La sensibilité douloureuse remonte au cortex sensitif par la voie extra-lemniscale
7- Le cortex sensitif se trouve à l’avant du sillon de Ronaldo
Les affirmations 5 et 6 sont exactes.
Affirmation 1
Oui.
Voie Lemniscale : le tractus nerveux lemnisque médian est entre les neurones de deuxième ordre du bulbe rachidien et les neurones du talamus.
Rappels
Voir :
Anatomie, organisation Voies Lemniscales
Anatomie, Moelle épinière.
Hypophyse
- (ou glande pituitaire),
- glande endocrine qui produit des hormones à destination des autres glandes endocrines,
- reliée à l’hypothalamus par la tige hypophysaire,
- protégée par la selle turcique de l’os sphénoïde
Voir Anatomie, Tête osseuse, Face osseuse
Thalamus
- deux lobes,
- relais des voies afférentes sensitives,
- régulation de la vigilance, du sommeil.
Voir Anatomie, Système nerveux, Thalamus
Hypothalamus
- organe de la taille d’une amende composé de noyaux,
- en dessous du thalamus,
- relie l’hypophyse au système nerveux,
- responsable de processus liés au système nerveux autonome.